Les notions d’empreinte et de sentinelle sont liées. En effet, l’eau acquiert ses caractéristiques biogéochimiques lors de ses transferts et stockages dans les différents compartiments des bassins versants, et ce en interaction avec les activités humaines. La qualité de l’eau qui en résulte est donc une empreinte de ces interactions naturelles et anthropiques qu’il convient de révéler pour comprendre le fonctionnement hydro-biogéochimiques des bassins versants. En retour, l’évolution spatio-temporelle de cette empreinte peut être utilisée comme sentinelle du fonctionnement ou disfonctionnement de ces même socio-hydrosystèmes sous contraintes climatiques et ou anthropiques.
L’atelier se composera de trois temps : (1) Séance plénière pour présenter les enjeux de chacun des domaines et de leurs relations (mardi matin), (2) Séance sous forme d’ateliers interdisciplinaires par groupe de 8-12 personnes venant d’horizons thématiques différents (mardi début d’après-midi), (3) Séance plénière de restitution des ateliers interdisciplinaires précédents (mardi en fin d’après-midi).
Anticiper les conditions hydrologiques nécessite d’intégrer une multitude de processus et de compartiments, incluant le sol, la végétation, les rivières, aquifères, lacs, réservoirs, et canaux. Les flux entre ces compartiments, ainsi que leur évolution passée et future, nécessitent une bonne appréhension et compréhension des processus hydrologiques au sein des bassins versants, nécessitant des données. Comment mieux bénéficier des réseaux opérationnels et académiques existants in-situ ou spatiaux et les compléter ? Comment pallier les hétérogénéités, notamment en termes de couverture spatiale et temporelle, de disponibilité, d’accessibilité ou encore de format ? Cet atelier a pour objectif de faire le point sur les données existantes sur l’état hydrologique des bassins français et de faire ressortir les observations qui permettraient une amélioration significative pour le suivi et l’anticipation de la ressource en eau.
Qualifications et représentations des eaux comme “communs” : regards croisés (Défi 5)
Cet atelier vise à initier la construction d'un cadre réflexif et analytique inter-défis pour fonder une « communauté de l'eau comme commun ». Il met en débat la notion de 'commun' au sein des membres du Programme de recherche exploratoire OneWater, en croisant les regards entre disciplines et entre recherche et action (impliquant les chercheurs, les opérationnels et la société civile) .
Il s'agit de confronter la diversité des approches relatives à la qualification de l’eau comme commun en discutant les concepts de 'bien commun', 'commun(s)', 'commoning', 'patrimoine', 'droit à/droit de', 'bien public', 'ressource « naturelle »', service, etc. et leurs implications. Les eaux seront considérées dans leur complexité en fonction des usages (eau agricole, industrielle, domestique, récréatif, etc.) et des usagers (humains/non humains), mais aussi des dispositifs socio-techniques, des représentations et valeurs liées à l’eau, des territoires, etc.
L'objectif n'est pas de fournir une définition unique de l'eau en commun mais de co-construire les bases d'une réflexion commune, socle à nos échanges futurs inter-défis. Nous partirons d’un partage des représentations de chacun sur les différentes formes d’interaction autour de l’eau, mais aussi sur qui interagit, sur les vecteurs de ces interactions, en identifiant collectivement les interactions indirectes sortant des cadres de chacun. Celles-ci constitueront la base pour l’élaboration du cadre qui sera mobilisé ultérieurement dans l’activité du défi 5.
Les notions d’empreinte et de sentinelle sont liées. En effet, l’eau acquiert ses caractéristiques biogéochimiques lors de ses transferts et stockages dans les différents compartiments des bassins versants, et ce en interaction avec les activités humaines. La qualité de l’eau qui en résulte est donc une empreinte de ces interactions naturelles et anthropiques qu’il convient de révéler pour comprendre le fonctionnement hydro-biogéochimiques des bassins versants. En retour, l’évolution spatio-temporelle de cette empreinte peut être utilisée comme sentinelle du fonctionnement ou disfonctionnement de ces même socio-hydrosystèmes sous contraintes climatiques et ou anthropiques.
L’atelier se composera de trois temps : (1) Séance plénière pour présenter les enjeux de chacun des domaines et de leurs relations (mardi matin), (2) Séance sous forme d’ateliers interdisciplinaires par groupe de 8-12 personnes venant d’horizons thématiques différents (mardi début d’après-midi), (3) Séance plénière de restitution des ateliers interdisciplinaires précédents (mardi en fin d’après-midi).
Les Solutions Fondées sur la Nature - Contours et enjeux (Défi 4)
Les Solutions d’adaptation Fondées sur la Nature (SFN) sont des leviers d’actions qui sont/seront centrales pour accroitre la résilience et durabilité des écosystèmes aquatiques.
Cet atelier, structuré en 3 volets, permettra de (i) partager le(s) concept(s) des SFN, et mieux délimiter leurs périmètres et possibles applications pour l’adaptation et la durabilité des écosystèmes aquatiques (ii) échanger sur les enjeux et controverses autour des SFN (iii) identifier la communauté (scientifique, …) impliquée et anticiper l’articulation avec le PEPR Solu-BioD.
Des invités portant une expertise complémentaire sur les SFN seront mobilisés pour cet atelier.
Anticiper les conditions hydro-climatiques dans une région donnée permet de mieux se préparer aux crises et revêt un intérêt pour différents secteurs comme l'agriculture, la production d'énergie, la planification des infrastructures, et la prévention des catastrophes naturelles. Anticiper l’évolution à différentes échéances du manteau neigeux, de l’eau du sol, des débits, niveaux piézométriques, stocks dans les réservoirs ou encore les températures de l'eau, passe par l’utilisation de différents outils, allant des modèles simulant l’évolution des flux hydrologiques en fonction d’un forçage climatique, aux outils pilotés par l’intelligence artificielle capable d’intégrer les usages anthropiques de l’eau. Cet atelier vise à faire un état des lieux et une évaluation des besoins d’outils de modélisation pour une bonne anticipation des conditions hydro-climatiques.
Cet atelier a pour but de présenter le PC5 dont l’objectif est de conduire avec l’ensemble de la communauté une réflexion pluridisciplinaire pour/vers? la conception d’une aquathèque, banque d’échantillons pour l’archivage à long-terme d’eaux brutes et d’empreintes chimiques, biologiques et biochimiques à destination des différents acteurs de l’eau mais aussi pour les générations futures.
Il permettra d’exposer les différentes phases du projet, de présenter les expertises d’ores et déjà identifiées et d’échanger avec la communauté sur tous les volets d’une telle aquathèque.
Les Living Labs au service des recherches développées dans OneWater (PC3)
Cet atelier a pour but de présenter le PC3, dont l’objectif est de pouvoir utiliser les observatoires à long-terme (living labs) mis en place depuis plus de 40 ans pour certains d’entre eux, et situés dans différents contextes géographiques, géologiques, climatiques, socio-économiques et socio-culturels du territoire français pour développer, tester et valider cette co-construction intégrée d’approches multi-acteurs. Il s’agit de mettre les Living labs existants en capacité d’accompagner la réalisation des objectifs du projet OneWater et de servir de zones test en vraie grandeur des changements de paradigmes que le projet va imposer, avec les partenaires / parties prenantes appropriés. L’intégration des Living labs dans le dispositif permettra de constituer un maillage territorial pertinent de prises de mesures répondant aux objectifs identifiés dans One Water.
Enrichir et partager l’expérience du Pilote Wall-Free Lab
Retour sur le Pilote Wall-Free Lab OneWater : du 27 au 29 mars 2023, une quarantaine de chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, post-doctorants et acteurs du monde socio-économique se sont réunis pour préparer le futur appel à projets « Wall-Free Lab » qui sera lancé en 2024. Le sujet fictif de cette mise en situation : la gestion de l’eau autour du bassin du fleuve Sénégal.
Venez échanger lors de cet atelier avec des participants au Pilote Wall-Free Lab et contribuer à la construction de ce nouvel outil.
Les notions d’empreinte et de sentinelle sont liées. En effet, l’eau acquiert ses caractéristiques biogéochimiques lors de ses transferts et stockages dans les différents compartiments des bassins versants, et ce en interaction avec les activités humaines. La qualité de l’eau qui en résulte est donc une empreinte de ces interactions naturelles et anthropiques qu’il convient de révéler pour comprendre le fonctionnement hydro-biogéochimiques des bassins versants. En retour, l’évolution spatio-temporelle de cette empreinte peut être utilisée comme sentinelle du fonctionnement ou disfonctionnement de ces même socio-hydrosystèmes sous contraintes climatiques et ou anthropiques.
L’atelier se composera de trois temps : (1) Séance plénière pour présenter les enjeux de chacun des domaines et de leurs relations (mardi matin), (2) Séance sous forme d’ateliers interdisciplinaires par groupe de 8-12 personnes venant d’horizons thématiques différents (mardi début d’après-midi), (3) Séance plénière de restitution des ateliers interdisciplinaires précédents (mardi en fin d’après-midi).